Tuesday, January 25, 2011

Of barons and kings.

Liberalism is the antithesis of absolutism. To the arbitrary power of the despot, it opposes the total freedom of each individual. Instead of rigid hereditary structures, it proposes the social mobility of meritocracy. But, where the anarchists consider that the past must be obliterated, along with state and property, liberals loudly encourage property, conveniently rewrite the past and focus their resentment on the state. By rejecting all forms of government control, liberalism brandishes the banner of liberty. And, in doing so, it creates the illusion that central government is the only form of oppression, and that property and state are not intimately linked.

The Magna Charta of 1215 imposed limits to the monarch's absolutism. Notably article 39: No freeman shall be arrested, or imprisoned, or dispossessed of his tenement, or outlawed, or exiled, or in anywise proceeded against, unless by the legal judgment of his Peers, or by the law of the land. But the Norman barons, who led the uprising that was resolved at Runnymede, did not contest the privileges and property they had acquired by right of royal conquest. And so it goes, down through the ages, with robber barons either vilifying central government as a limit to their own power, or using central government to grab vast expanses of land, to obtain tax exemptions, to have infrastructures built for them, and to be bailed out massively with the nation's hard-earned future incomes.

The alternatives seem to be a weak king faced with strong barons, and a strong king faced with weak barons, and the nation chooses one then the other. This back and forth movement could seem to be the best of both worlds, or the less bad, except that it perpetuates itself and excludes all other possibilities. The nation, the people, may choose between supporting the barons against the king, or the king against the barons. And the contest is so ancient and so repetitively mesmerising that the actual usefulness of barons and kings is never seriously discussed. Does a nation need to be led by a potentially dangerous megalomaniac, who claims he has a vision of future greatness? Should a nation accept that the wealth it produces be the property of so very few? Is the plutocratic monarchy humanity’s manifest destiny?

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Friday, January 07, 2011

Qu'est-ce que le son?

Le son ne se propage pas dans le vide. Il a besoin des molécules d'un milieu, gaz, liquide ou solide. Ce sont les molécules qui se transmettent le son. Le son passe de molécule à molécule et peut être réfléchi (écho, sonar). Mais un son n'est jamais qu'un coup donné au milieu, que ce soit par des cordes vocales ou par les pales d'une turbine. Les molécules se transmettent les coups reçus, mais elle ne se déplacent pas. Le son n'est pas un courant d'air. Ce qui suppose que la molécule transmet le coup reçu et rejoint (+/-) sa place d'origine. Elle opère un aller/retour dans l'espace qui la sépare de sa voisine.

Un petit mobile de salon consiste de trois (ou plus) billes d'acier suspendues en ligne à presque se toucher. En soulevant la bille de droite (ou de gauche) en arc sur son fil tendu, puis en la lâchant, un pendule se met en marche où les billes de gauche et de droite se balancent alternativement, alors que celle(s) du milieu ne bouge(nt) pas. Le "coup" sonore pourrait se transmettre ainsi par des molécules alignées. Un mot est dit et entendu mais, entre la bouche et l'oreille, rien ne semble bouger.

Le son se propage quatre fois plus vite dans l'eau (1435m/s) que dans l'air (340m/s), sans parler du fer (5600m/s). Le seul facteur qui semble pouvoir expliquer ces différences de vitesse, c'est la distance entre les molécules (ou atomes). Imaginons que les molécules sont comme des billes, et qu'elles ont un diamètre D. Imaginons 10 molécules alignées, avec 9 espaces de 4D qui les séparent. Le collier de molécules mesure 10D+(9x4D)=46D.. Si les espaces sont de 8D, alors 6 molécules et 5 espaces =46D. Espaces 2D, 16/15 =46D. Espaces D/2, 31/30 =46D. Espaces D/4, 37/36 =46D. Pour la même distance parcourue de 46D, les espaces intermoléculaires 8D donnent un parcours extra-moléculaire 5 x 8D =40D, et les espaces de D/4 donnent un parcours de 36 x D/4 =9D. En divisant l'espace intermoléculaire par 32, le parcours extra-moléculaire est divisé par 4. Cela modifie la vitesse de propagation du son à condition que le son se propage plus vite d'un bout de la molécule à l'autre qu'il ne se propage dans l'espace entre les molécules. Ce qui prend du temps c'est l'aller/retour entre molécules, c'est le mouvement qui transmet le "coup".

Un son a une fréquence et un volume sonore. Il est aigu ou grave, fort ou faible. Si la fréquence correspond au nombre de coups successifs qui frappent le milieu en un temps T, le volume sonore doit correspondre à la force des coups portés. Lorsqu'il se produit, le volume sonore est une mesure d'énergie, les watts d'un amplificateur. Une énergie qui peut varier. Mais les molécules ne changent pas de masse et se transmettent le son à la même vitesse, peu importe le volume sonore. L'énergie sonore ne convient donc pas à la formulation E = mv2/2. Elle ne se transmet pas par impact, ce n'est pas une énergie cinétique. Ce serait plutôt une énergie emmagasinée puis restituée, comme un ressort.

Le son peut être réfléchi, ce qui suppose un mouvement qui change de direction en frappant un obstacle, qui est un changement de milieu. Un son qui se propage dans l'air est réfléchi par l'eau. Et un son qui se propage dans l'eau est réfléchi par l'air. Le son passe difficilement d'un milieu à un autre, et a tendance à rebondir. Que se passe-t-il à l'interface des deux milieux? Le son est réfléchi par un changement de milieu, mais il peut aussi le contourner. Le son ne se transmet pas uniquement en lignes droites. Une part du volume se diffuse sur les côtés. Cet éparpillement du son explique sa capacité de contourner les obstacles. Les sons graves et aigus semblent se comporter de la même façon. La fréquence n'est pas modifiée par des changements de direction. Par contre le volume sonore peut être concentré ou éparpillé par un rebond. La concentration du son par des rebonds fait que des molécules énergisées rencontrent des molécules énergisées. Leur énergies peuvent s'accumuler. Un porte voix concentre le son et augmente son volume sonore. Au lieu de s'éparpiller, les molécules qui transmettent le son rebondissent vers le flux qui suit l'axe du cône du porte voix. Les molécules qui rebondissent transmettent leur son à des molécules qui en sont déjà porteuses. Certaines molécules sont frappées deux (ou plus) fois et transmettent cette double (ou plus) force, ce double (ou plus) volume sonore. Cette accumulation de "frappes" semble se produire lorsqu'un avion approche et passe le mur du son.

Lorsqu'un avion approche la vitesse du son (V), il est précédé d'un son de plus en plus aigu et suivi d'un son de plus en plus grave. Lorsqu'il atteint la vitesse du son, la fréquence qui le précède devient infini, alors que le fréquence qui le suit n'est que la moitié de ce qu'elle serait à l’arrêt. Mais une fréquence infini suppose un temps de transmission zéro, ce qui n'est pas le cas. Lorsque le percuteur (les pales de la turbine) avance à la vitesse de transmission du son, il frappe des molécules qui sont déjà porteuses de son. Le percuteur suit la transmission du son en ajoutant constamment du volume. Lorsque la fréquence ne peut plus augmenter, c'est le volume sonore qui prend le relais. C'est le bruit du passage du mur. Moment critique pour l'avion, qui a intérêt à dépasser rapidement la vitesse du son et le volume sonore qui s'accumule. Au delà de la vitesse du son, la transmission du son se fait derrière l'avion. Le percuteur ne frappe plus des molécules déjà porteuses de son. Ce qui se passe, c'est que le son qui se propage dans la même direction que l'avion, et qui le suit, rencontre le son qui se propage dans la direction opposée. Que se passe-t-il lorsqu'un son aigu rencontre un son grave qui se propage en sens opposé? Est-ce que leur volume sonore s'accumule. Quelle direction prend le son qui en résulte? Le fort volume sonore qui accompagne un avion volant à une vitesse supérieure à la vitesse du son semble montrer que les deux volumes s'accumulent et partent sur les côtés. Le phénomène de condensation qui se produit devant, puis au milieu de l'appareil lors du passage du mur du son, correspondent aux moments de très hautes fréquences. Est-ce que les ultra-ultrasons refroidissent l'air?