Friday, October 01, 2004

Réflexions sur l'observation d'un faisceau de lumière en mouvement 2/2.

Lorsque le faisceau de lumière est orienté dans le sens du mouvement, sa longueur perçue est modifiée. Mais les projections proviennent toujours du projecteur, A, et elles éclairent toujours le même point de la cible, B. Notons ce point et faisons faire une rotation de 90° à la barre qui relie le projecteur et la cible.
La barre et le faisceau de lumière cohérente sont perpendiculaires à l’axe du mouvement.


fig 3 Posted by Hello

L’observateur perçoit les images du passé A’ et B’. Ce qui fait que la barre AB (le projecteur et la cible) lui paraît penchée et allongée (A’B’ > AB). Qu’en est-il du faisceau de lumière ?
Dans ce cas de figure, le projecteur et la cible se déplacent latéralement par rapport au faisceau. Ce qui veut dire que le temps que prend la lumière, pour aller de A’’ à B’’, suffit à B’’ pour se déplacer jusqu'à B et A’’ jusqu'à A.

Lorsque le faisceau parti de A’’ éclaire la cible, celle-ci s’est déplacée perpendiculairement à l’axe du faisceau. La lumière partie de A’’ éclaire B’’, suivit d’une multitude de projections intermédiaires jusqu'à A. Lorsque la première projection atteint la cible en B’’, la dernière quitte le projecteur en A. Le faisceau relie la distance AB’’, dans le même temps que prend la projection de A’’ pour parcourir la distance A’’B’’. Pourtant AB’’ > A’’B’’. Le faisceau de lumière doit se rallonger en allongeant chacune des infimes projections. Finalement, l’observateur en O perçoit le passé d’un faisceau déjà penché. L’image du passé sera encore plus penchée et plus allongée.



Le faisceau lumineux éclairait B, lorsqu’il était orienté dans l’axe du mouvement. Perpendiculaire à l’axe du mouvement, le faisceau éclaire B’’ et la lumière perçue en B’’ est de la lumière allongée. Est-il possible de vérifier ces deux hypothèses expérimentalement ?
Il me semble que, dans le mouvement général du cosmos, les vecteurs de vitesse d’une position orbitale précise de la Terre peuvent être suffisants pour que la distance B’’B soit mesurable avec une longueur de AB raisonnable (>1 : 3000).
Il serait alors possible de comparer la longueur d’onde de la lumière reçue en B’’ et celle de la lumière émise en A, par spectroscopie. Puis, si l’hypothèse se confirmait expérimentalement, il deviendrait logique de conclure que le red shift observé est la conséquence d’un univers en rotation. Ce qui serait parfaitement plausible, compte tenu des autres mouvements qui le constituent.

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