Tuesday, January 31, 2017

Le capital au XXIe siècle


Thomas Piketty se préoccupe beaucoup du patrimoine transmit d’une génération à l’autre, mais il ne semble pas se soucier du profit. Pourtant les plus riches de la planète doivent leurs fortunes bien plus au profit qu’à l’héritage, même les frères Koch ou Carlos Slim qui ne sont pas partis de rien. L’accumulation du profit concentre la richesse plus, et plus vite, que la transmission patrimoniale, même avec l’aide d’alliances matrimoniales dans les ghettos du Gotha.

L’héritage ne prend rien à la collectivité, et cherche à lui donner le moins possible. C’est lors de sa constitution qu’il a profité d’une exploitation économique, un loyer, de l’intérêt, les bénéfices d’un commerce ou d’une production. C’est alors que la fortune et le travail des autres ont été pris et accumulés. Piketty ne s’intéresse pas à ce processus là et, de ce fait, il l’absolve et l’approuve. Le pillage et la dette sont sans importance, si la succession est taxée au profit de la collectivité. Que le profit s’accumule sans limites, tant qu’il est partagé par tous lors du décès. Aux Grandes Fortunes, la patrie reconnaissante. Piketty éclaire la transmission du capital pour mieux cacher les méthodes de son accumulation. Un deuxième volume sur ce sujet serait bienvenu.

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