Le capital au XXIe siècle
Thomas
Piketty se préoccupe beaucoup du patrimoine transmit d’une
génération à l’autre, mais il ne semble pas se soucier du
profit. Pourtant les plus riches de la planète doivent leurs
fortunes bien plus au profit qu’à l’héritage, même les frères
Koch ou Carlos Slim qui ne sont pas partis de rien. L’accumulation
du profit concentre la richesse plus, et plus vite, que la
transmission patrimoniale, même avec l’aide d’alliances
matrimoniales dans les ghettos du Gotha.
L’héritage
ne prend rien à la collectivité, et cherche à lui donner le moins
possible. C’est lors de sa constitution qu’il a profité d’une
exploitation économique, un loyer, de l’intérêt, les bénéfices
d’un commerce ou d’une production. C’est alors que la fortune
et le travail des autres ont été pris et accumulés. Piketty ne
s’intéresse pas à ce processus là et, de ce fait, il l’absolve
et l’approuve. Le pillage et la dette sont sans importance, si la
succession est taxée au profit de la collectivité. Que le profit
s’accumule sans limites, tant qu’il est partagé par tous lors du
décès. Aux Grandes Fortunes, la patrie reconnaissante. Piketty
éclaire la transmission du capital pour mieux cacher les méthodes
de son accumulation. Un deuxième volume sur ce sujet serait
bienvenu.
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